Un pull en laine qui a rétréci, un tee-shirt en rayonne devenu moins soyeux, des draps antibactériens qui semblent l’être beaucoup moins… Qui n’a pas connu ce genre de mauvaises surprises après une machine ? Mais entre matières naturelles, artificielles ou synthétiques, pas toujours simple de s’y retrouver, même en lisant toutes les étiquettes de ses vêtements ! On vous aide à faire le point pour l’entretien de votre linge et pour préserver à coup sûr tous les textiles de la maison.
Lancer une machine… Pour ceux qui en ont la tâche, c’est une vraie mission ! Et pour cause : il existe de plus en plus de matières naturelles (Si ! Si ! Parmi les dernières en date : la fibre d’eucalyptus ou d’algues…) ! Parallèlement, on découvre de plus en plus de matières artificielles : l’industrie textile n’arrêtent pas d’innover pour nous rendre service (top cette nappe antitaches ou ces rideaux anti-UV…) ! Alors pour ne jamais se sentir perdu(e) face à ces perpétuelles évolutions, on fait un premier point !
• Les fibres naturelles nous viennent des animaux ou des végétaux. Coton, laine, soie, chanvre, bambou, lin... Tissées, tricotées ou tressées, on les utilise pour nos vêtements, le linge, les tissus d’ameublement...
• Les matières artificielles proviennent de matières naturelles comme la cellulose – extraite du bois – et sont traitées chimiquement. En termes d’aspect et de toucher, la viscose (rayonne, fibranne...), l’acétate et le triacétate peuvent ressembler au coton, à de la laine et même de la soie !
• Les textiles synthétiques, enfin, sont issues d’hydrocarbures ou d’amidon. Polyamide, polyester, acrylique, polyuréthane, élasthanne... Elles possèdent des propriétés innovantes utilisées pour les vêtements techniques (respirants, pare-balles, ignifugés…) dans les milieux sportifs et professionnels notamment.
Ces deux fibres textiles supportent aisément des températures entre 60 et 95 °C, des essorages puissants et le sèche-linge. Vous pouvez utiliser une lessive avec des agents de blanchiment oxygénés pour raviver les couleurs. Au moins, c’est simple !
La laine doit impérativement être lavée à basse température (35 °C maximum) avec une lessive liquide spécifique et un programme dédié (en général et sans surprise, c’est le cycle « laine » de votre machine à laver !). Ensuite,
Programmez l’essorage au minimum, quitte à terminer délicatement à la main.
Étendez votre linge dès sa sortie du tambour et à plat afin que les fibres textiles ne se détendent pas. Attention : vérifiez toujours sur l’étiquette que vous pouvez laver en machine.
On va simplifier ça en distinguant deux catégories :
• La fibre de bambou (à ne pas confondre avec la viscose de bambou, beaucoup moins naturelle et écologique). Anti-UV, anti-allergène, antibactérien, il est adapté aux peaux sensibles et aux climats chauds, et se cultive avec peu d’eau, pas d’engrais, ni de pesticides, d’où son succès depuis quelques années. Sa fibre est solide, mais moins que celle du coton ou du lin. Lavez-le à 40°C avec une lessive classique et séchez-le à l’air libre. Attention : n’utilisez pas d’adoucissant, il dégraderait ses grandes capacités d’absorption.
• Polyamide, polyester, acrylique, polyuréthane, élasthanne... Lavez-les avec la lessive de votre choix, à 40 °C maximum. Pensez bien à séparer le blanc de la couleur et n’attendez pas pour enlever les taches. Dernier point à savoir : l’acrylique et l’élasthanne ne supportent pas le sèche-linge.
On s’en doute un peu. Mais pour avoir toutes les certitudes :
• La soie nécessite un lavage extrêmement doux, à 30 °C, avec le programme délicat de votre lave-linge et une lessive pour linge délicat. Mais l’idéal reste encore le lavage à la main, sans laisser tremper.
• La viscose – aussi appelée rayonne ou fibranne – se lave à 40 °C maximum avec le programme délicat. Supprimez l’étape essorage et séchez-la à l’air libre.
• L’acétate et le triacétate. Ces fibres textiles, au toucher proche de la soie, se lavent à la main ou en machine à 30 °C avec le programme délicat. Elles sèchent naturellement et très rapidement à l’air libre. Pour les détacher, utilisez du perchloréthylène, mais jamais de Javel, ni d’acétone, ni de trichloréthylène.
Vous devenez plus calé(e) en les matières ? Vous vous sentez moins lessivé(e) pour lancer une machine ? D’autres infos à apporter ? Partagez vos expériences et connaissances dans les commentaires !
Commentaires
Aucun commentaire