Vous aimez passer du temps à l’extérieur ? Raison de plus pour faire attention à l’environnement avec quelques bons réflexes ! Faire attention quand on lave sa voiture, entretenir son jardin de façon plus éco-responsable, prendre soin de la biodiversité… Autant d’éco-gestes qui peuvent fleurir à l’air libre ! Pour vous aider à les adopter, on vous en a sélectionné certains qui devraient facilement se glisser dans votre quotidien.
Le lavage de voiture consomme en France 35 millions de m3 d’eau chaque année, et rejette toutes sortes de produits polluants dans les eaux.
Cette pratique pourtant courante sur la voie publique (le classique lavage devant la maison) n’est en réalité pas autorisée par le code de la santé publique (et donc passible d’amende !). En effet, laver sa voiture à l’eau et au savon peut rejeter des hydrocarbures ou des huiles qui polluent l’environnement. Par ailleurs - si cet usage est toléré chez soi - des arrêtés préfectoraux limitent cette pratique en cas de sécheresse. On se renseigne donc avant de sortir l’éponge et la peau de chamois et globalement, on évite le lavage à l’eau !
On fait comment alors ?
On utilise des produits de lavage sans eau. Oui, ça existe et c’est en plus bien pratique ! Trois en un, ils lavent, protègent et lustrent. Couplés à un chiffon microfibre, c’est parfait. Résultat : des litres d’eau économisés à chaque lavage, et aucun produit polluant rejeté dans les eaux. Certains sont même certifiés Ecolabel Européen.
On se rend en station de lavage. Privilégiez les lavages à haute pression qui consomment moins d’eau, en moyenne 60 litres contre environ 200 litres pour les portiques. Contraintes par la législation, les stations doivent filtrer leurs eaux usées pour les débarrasser des substances nocives pour l’environnement. Certaines stations fonctionnent d’ailleurs en circuit fermé avec nettoyage et recyclage de l’eau.
Économiser l’eau, optimiser son arrosage, entretenir son jardin de façon naturelle et raisonnable… c’est facile, gratifiant, et tellement meilleur pour l’environnement. En plus, c’est moins contraignant ! Voici nos conseils, à partager sans modération dans tous les jardins du voisinage.
Là encore, en cas de sécheresse, les arrêtés préfectoraux peuvent limiter l’arrosage, notamment aux heures chaudes. Renseignez-vous.
On privilégie donc le soir (jusqu’à 50 % de l’eau s’évapore au soleil avant même que les plantes n’en aient profité). C’est aussi mieux pour vos fleurs en évitant qu’elles « brûlent » avec des gouttes d’eau sur les pétales qui chaufferaient trop sous les rayons). Le top : installez un récupérateur d’eau de pluie des toitures et gérez le jardin avec !
Préférez l’arrosoir au tuyau d’arrosage (vous maîtriserez mieux ce que vous consommerez), ou carrément un goutte-à-goutte qui optimise la consommation.
L’idée est de respecter les rythmes et les ressources de votre jardin. Par exemple, en tondant (moins souvent) votre pelouse selon la technique du mulching (laisser l’herbe tondue sur le sol pour maintenir l’humidité). Ou bien en pratiquant le paillage (placer une mince couche de déchets du jardin au pied des plantations, comme des feuilles mortes, des copeaux de bois… Cela limitera l’évaporation d’eau et la croissance des mauvaises herbes).
Le plus naturel possible, en faisant votre propre compost. Collectez les déchets alimentaires organiques (épluchures, coquilles d’œufs, restes de fruits, de légumes…), ajoutez des déchets secs dans votre composteur (branches, copeaux de bois…), mélangez régulièrement au fil des ajouts (la bonne quantité : 2/3 de matière organique humide, 1/3 de matière sèche)… et laissez faire la nature !
Cette biodiversité qui peut trouver dans un jardin plus responsable un merveilleux endroit où vivre. Pensez à laisser des zones de vie pour toutes les espèces : prairies fleuries et pelouses naturelles, bois mort pour les insectes, haies qui sont des refuges et ressources pour les petits animaux (hérissons, oiseaux...)
Les contenants de produits de jardinage (qu’on choisit respectueux de l’environnement et dont on n’abuse pas) ne se jettent pas à la poubelle, mais se ramènent en déchetterie.
Les déchets verts ne se brûlent pas car les fumées rejettent du CO2 (là encore, c’est passible d’amende…) mais se ramènent en déchetterie ou s’utilisent pour faire du compost ou pailler les pieds de vos plantes.
Voilà tous les éco-gestes qu’on voulait partager avec vous. Quels conseils allez-vous cultiver ? Vous en connaissez d’autres à faire pousser ? On adorerait les lire dans les commentaires.
Commentaires
foufou42
3j
francette182
5j