Grâce à l’émail – cette substance qui recouvre et protège la dent –, de nombreuses dents de nos ancêtres ont pu être retrouvées. Les chercheurs ont ainsi pu dresser le portrait « dentaire » de l’homme de Cro-Magnon. Celui-ci avait autant de dents que nous, mais plus grosses, avec des sillons plus profonds et des cuspides (pointes des molaires) plus nombreuses. Rien d’étonnant : elles lui servaient à mâcher viandes, herbes et céréales crues. Elles prenaient aussi plus de place dans la bouche, d’où une mâchoire proéminente.
Avec le temps, notre alimentation a changé – plus de cuit, plus de mixé… –, forçant nos dents à s’adapter. Oui ! Ces dames sont sympas et suivent notre façon de vivre ! Aujourd’hui, elles sont ainsi plus petites, et leur usure est différente. Surtout, elles se sont déplacées vers l’arrière du visage, sous la boîte crânienne. Nous avons perdu en force, mais gagné… en séduction !
Répétez avec nous : « Je suis un polyphyodonte, je suis un… » Kesaco ? Comme les poissons, les crocodiles et les serpents, les humains renouvellent leur dentition sur plusieurs années.
Les dents définitives succèdent ainsi aux 20 dents de lait, sur plusieurs dizaines d’années. Autant d’étapes fortes à plus d’un titre :
L’arrivée de la première incisive coïncide en général avec le début de la diversification alimentaire et la découverte du goût.
La première quenotte qui tombe, vers 6 ans, annonce l’âge de raison (qu’on définit à 7 ans !).
Enfin, entre 17 et 30 ans, ce sont les dents de « sagesse » qui font leur apparition.
Raison ou sagesse… Cela vous parle ? Une chose est sûre : nos dents sont de précieuses alliées, qu’il faut soigner et entretenir régulièrement. Pensez-y !
Connaissez-vous d’autres anecdotes sur l’évolution des dents, des souvenirs de la petite souris, la première quenotte de votre enfant ? Partagez-les dans les commentaires !
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